1. |
Réseau
03:34
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Je m’éveille défoncé
D’un sommeil sans repos
Je me rase, un café
M’enfonce dans le métro
Comme un tox sans dose
Je me colle à l’écran
Sur le réseau morose
Des ados de 30 ans
Putain t’es devenue bonne
Même qu’un peu tu t’la pètes
Bouche en cul sur l’album
Genre coquine qui s’respecte
Ça y’est t’es plus victime
Revanche de collégienne
Qui en mal d’estime
Aux chiottes se taillait les veines
Puis y’a l’épicurien
Propre sur lui, club branché
Jusqu’au dimanche matin
Toujours déchiré
Ouais il est libre Max
On l’aurait vu voler
Des acides sous le casque
Bien flippant en soirée
Mais toi t’as fait un bébé
T’as l’air d’être une bonne mère
Tu l’aimes tu le promets
Même si tu cherches le père
Toi t’es fusionnelle
Faire valoir en story
Mais t’inquiète t’es pas toute seule
T’as 1500 amis
Je m’éveille défoncé
D’un sommeil sans repos
Je me rase, un café
M’enfonce dans le métro
Comme un tox sans dose
Je me colle à l’écran
Sur le réseau morose
Des ados de 30 ans
Quelles nouvelles mon pote
Qui se la joue globe-trotter ?
On n'a pas sous la flotte
Tes Ray-ban de branleur
Tu t’fais chier ça m’rassure
Sur ta plage pour touriste
Si ta belle aventure
C’est nous faire des selfis
Quelles nouvelles du front
Camarades 2.0 ?
J’ai vu ta pétition
passer sur le réseau
Ton petit poing serré
Smartphone jamais éteint
C’est vrai j’ai pas signé
De peur que ça aille trop loin
Et cerise sur le gâteau
De tous mon préféré
Le profil sous le drapeau
Tu veux de l’autorité
Quand tu pars en croisade
Aux armes tu seras le premier
Mais j’oublie pas camarade
Qu’on sera pas du même côté
Je m’éveille défoncé
D’un sommeil sans repos
Je me rase, un café
M’enfonce dans le métro
Comme un tox sans dose
Je me colle à l’écran
Sur le réseau morose
Des ados de 30 ans
Enfin y’a toi ma vieille pote un peu pathétique
Qui partages solitude en citations merdiques
On te lâche pas du regard, mais on t’appellera pas
On est peut-être meilleurs menteurs, mais aussi seuls que toi
Et si un jour tu ouvres le gaz
On aura rien vu venir
Y’aura des smileys en sanglots
Y’aura des smileys en sanglots
Y’aura des smileys en sanglots
Y’aura des smileys en sanglots
Un peu partout sur le réseau
Je déroule en voyeur
Le fil des actualités
Et relève les compteurs
De ma publicité
Putain qu’est-ce qu’on est devenu
Quand le poison est-il entré ?
A quel moment nos culs
Se sont faits monétiser ?
Narcisses en puissance
Si seuls dans le réseau
Plus beaucoup de silence
Pour nos tout petits cerveaux
Toujours sur la surveillance
Comme dans un putain de zoo
C’est la dégénérescence
Dans la lumière du réseau
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2. |
Fuckboy
03:39
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C’est ton rayon de soleil
Et puis ton insolation
C’est ton masque à oxygène
Et puis ton cancer du poumon
Pourtant dans psycho-magazine
T’avais fait tout le questionnaire
C’est l’prédateur toi la victime
Aussi narcissique que pervers
Il te demande si tu dors
Quand il passe en bas d’chez toi
Te fait l’amour puis fait le mort
Pourtant tu le rappelleras
Fuckboy ! Comme une ombre dans la nuit
Fuckboy ! Qui disparaît dans le levant
Fuckboy ! Tu ne verras pas ses amis
Fuckboy ! Il ne verra pas tes parents
Tu te dis qu’il a dû souffrir
Pour te résister comme ça
Car il n’a qu’un mot à dire
Et dans sa toile tu te jetteras
Mais tu l’auras à l’usure
Tu vis dans ta réalité
Il te voudra tu en es sûre
D’un éclair de lucidité
Il te demande si tu dors
Quand il passe en bas d’chez toi
Te fait l’amour puis fait le mort
Pourtant tu le rappelleras
Fuckboy ! Comme une ombre dans la nuit
Fuckboy ! Qui disparaît dans le levant
Fuckboy ! Tu ne verras pas ses amis
Fuckboy ! Il ne verra pas tes parents
Et quand il t’a tourné le dos
En disant c’est pas toi c’est moi
D’un petit coup de couteau
Ton orgueil a fait la loi
Fuckboy ! Et d’un grand cri meurt la nuit
Fuckboy ! Dans le petit matin sanglant
Fuckboy ! Tu le caresses il te sourit
Fuckboy ! Il ne fuira plus maintenant
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3. |
Le Temps des Crises
03:58
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Je suis un homme du XXIème siècle
Deus ex machina sur les plateaux vedette
On me paie pour avoir un avis sur l'époque
Car je ne suis pas un mouton comme les autres
Je fais l'opinion, ou plutôt je la suis
Les soirs d'audience je n'sais plus qui je suis
Anti-système, réactionnaire
Tous les habits me vont quand je prends la lumière
You are scared by the new world order
Welcome to my system computer
Moi je connais la vie, j'ai tout vu, tout lu
Les milieux modestes dont je suis issu
Commentateur libre et objectif
Je suis franc tireur du bon côté du périf
Si je dérape fais pas ta mijaurée
Méritocrate, moi j'ai mon franc parler
Mais je m'en fous j'allume le brasier
la guerre civile c'est pas moi qui la ferai
You are scared by the new world order
Welcome to my system computer
It’s time over for colonisation
You’re a looser of globalisation
Je suis la voix qui parle en ton nom
Lorsque je bois tes tristes passions
C'est le temps des crises, le doux parfum des nations
Attentat, chômage, immigration
Mes vieilles idées sont un courant d'air frais
Marx est mort reste l'identité
Mais toi tu es cynique, ne votes plus ne pries plus
Ne penses plus politique, tu es perdu
Mais de mon show profite sur toutes les chaînes
Si tu aimes la musique, bienvenu dans mon système
You are scared by the new world order
Welcome to my system computer
J'ai mes contradictions mais qui peut m'affronter
Polémistes en carton, philosophes de télé ?
Des politiques en mal de visibilité
Ils me mangent dans la main puis m'invitent à dîner
Fachos, complos, islamo-gauchistes
je colle les étiquettes et fais les black-listes
Adulé sur mes réseaux déchaînés
je suis un prophète avec une armée
You are scared by the new world order
Welcome to my system computer
It’s time over for colonisation
You’re a looser of globalisation
Je suis la voix qui parle en ton nom
Lorsque je bois tes tristes passions
C'est le temps des crises, le doux parfum des nations
Attentat, chômage, immigration
Mes vieilles idées sont un courant d'air frais
Marx est mort reste l'identité
Fachos, complos, islamo-gauchistes
je colle les étiquettes et fais les black-listes
Adulé sur mes réseaux déchaînés
je suis un prophète avec une armée
You are scared by the new world order
Welcome to my system computer
It’s time over for colonisation
You’re a looser of globalisation
Je suis la voix qui parle en ton nom
Lorsque je bois tes tristes passions
Tes tristes passions…
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4. |
Héloïse
02:33
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Elle a un chat dans un carton
Qu'est mort et vivant à la fois
Elle a paumé un photon
Elle a des soucis que j'ai pas
Oui c'est vrai je perds mes mots
Quand elle me fait buguer le cerveau
Héloïse entre nous c'est physique quantique
T'es mon canon à photon en jean basket
Héloïse j'suis l'électron que tu excites
T'es ma bombe neutron à lunettes
Elle bosse sur des trucs top secret
Qui intéressent la CIA
Ordinateur à ions piégés
Super circuits pour son IA
Oui c’est vrai je perds mes mots
Quand elle me scrute sous ses hublots
Héloïse entre nous c'est physique quantique
T'es mon canon à photon en jean basket
Héloïse j'suis l'électron que tu excites
T'es ma bombe Neutron à lunettes
Elle a un ordi qubits
Elle a un physique atypique
Elle a une paire de lunettes
Elle est toujours en jean basket
Elle a un chat dans un carton
Et toi t'as l'air un peu con
Elle a des soucis que j’ai pas
Oui mais moi j’adore ça
Oui c’est vrai je perds mes mots
Quand elle me scrute sous ses hublots
Héloïse entre nous c'est physique quantique
T'es mon canon à photon en jean basket
Héloïse j'suis l'électron que tu excites
T'es ma bombe Neutron à lunettes
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5. |
Mégalithe
03:15
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Je suis matricule dans la masse
En mission commanditée
Effet tunnel quand je passe
En ligne droite vers un point B
Je suis un point dans l’univers
En orbite dans la cité
Dans le flot des travailleurs
Mes sacs plastiques aux poignets
Je suis logiciel autonome
Des millions de fois copié
Mais l’expérience à fait un homme
Et l’homme s’est fait son idée
Je suis médiocre et consentant
Je suis donc en liberté
Si je n’en tire plus d’amusement
Je peux m’auto-supprimer
C’est vrai ma vie n’a pas de sens
J’ai des problèmes d’occidentaux
Mes désirs sont des souffrances
Toujours plus seul dans le métro
L’injustice ne me fait rien
Je détourne les yeux de la misère
Quand un raté se jette sous le train
Moi je regarde l’horaire
Dans les rames des métros cosmopolites
Les comptoirs des bistrots où je gravite
Je te cherche mon amour mais tu m’évites
Seul parmi des millions de satellites
Sous la terre, dans le ciel, les mégalithes
Sous le plomb d’un soleil anthracite
Je te cherche mon amour mais tu m’évites
Seul parmi des millions de Satellites
8 heures au taff, 8 au lit
Et 8 heures dans le vent
J’attends le vendredi
Au moins 300 jours par an
Je ne suis qu’une ouvrière fraîche
Pour Gargantua
Je m’engouffre dans la brèche
Si tu tombes devant moi
Je vois l’amour de ma vie
Chaque jour dans les transports
Mais seules les affiches me sourient
Et m’offrent leur corps
Si seul dans mon alcôve,
Wi-Fi, 12 mètres carrés
Drogues douces à fortes doses
J’attends de me faire adopter
Dans les rames des métros cosmopolites
Les comptoirs des bistrots où je gravite
Je te cherche mon amour mais tu m’évites
Seul parmi des millions de satellites
Sous la terre, dans le ciel, les mégalithes
Sous le plomb d’un soleil anthracite
Je te cherche mon amour mais tu m’évites
Seul parmi des millions de Satellites
Misanthrope dans le troupeau
Un jour ils me feront la peau
Trop peu de place pour trop de frères
A boire au sein de la même mère
Misanthrope en capitale
Faudrait partir, mettre les voiles
Mais je ne vois pas d’horizon
Plus vert que mon béton
Dans les rames des métros cosmopolites
Les comptoirs des bistrots où je gravite
Je te cherche mon amour mais tu m’évites
Seul parmi des millions de satellites
Sous la terre, dans le ciel, les mégalithes
Sous le plomb d’un soleil anthracite
Je te cherche mon amour mais tu m’évites
Seul parmi des millions de Satellites
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6. |
Moules Frites
02:22
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Dans le ciel c’était la guerre
Les yeux rivés sur l’Angleterre
Putain c’est jour de marée haute
Et moi qui voulais voir les phoques
Berck-plage d’un coup de Sandero
Seuls au monde dans le resto
Ton fils qui te parle pas
Et puis ta sœur jalouse de toi
Oui c’est physique et pathétique
Et ça dérape sur un moules-frites
Toi t’aimes jaser, moi c’est la bière
Je trouve qu’elle te donne comme un air
Et sur la plage abandonnée
Les anglais n’ont pas débarqué
A tous les coups, les maudits phoques
Se sont barrés à la Grande-Motte
Berck-plage, dans la Sandero
Le vieux Souchon à la radio
Ton ex à qui tu penses parfois
Ton père qu’a jamais cru en toi
Oui c’est physique et pathétique
Et ça dérape sur un moules-frites
Toi t’aimes danser, moi c’est la bière
On va encore finir par terre
Et dans le petit matin fiévreux
Tu m’as dit reste encore un peu
Mais j’sens plus mon bras, j’suis mal à l’aise
J’préfère me barrer à l’anglaise
Berck-plage, entre les dunes
Je crois qu’c'était soir de pleine lune
Ton frère qui retourne en cure
La famille c’est pas une sinécure
Oui c’est physique, et pathétique
Et ça dérape sur un moules-frites
Toi t’aimes jaser, moi c’est la bière
Je trouve qu’elle te donne comme un air
Oui c’est physique, et pathétique
Gastronomique à la limite
Toi t’aimes danser, moi c’est la bière
On va encore finir par terre
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7. |
Pasos Purpuras
01:22
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Yo soy el más cercano
El ministro les enseña barato
Los placeres están divididos
En las noches les tirita el vestido
Mezclaremos el agüita
Con lo que indica el libro
Y a la luz de las velas
Te lo haré despacito
Yo soy el más cercano
El ministro les enseña barato
Los placeres están divididos
En las noches les tirita el vestido
Mezclaremos el agüita
Con lo que indica el libro
Y a la luz de las velas
Te lo haré despacito
Te lo haré despacito
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8. |
Salvia Surfer
02:36
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Samedi après-midi
Tu m’invites à prendre le thé
Un cookie oui merci
Un nuage de lait
Le ciel est rouge dans ton jardin
A la française
Autour de nous quelques lutins
Se mettent à l’aise
Je vois des murs derrière des murs
Et des miroirs dans des miroirs
Je vais finir à coup sûr
Aspiré par le trou noir
Oui car je suis le
Salvia Surfer
Les étoiles me piquent
Salvia surfer
J’ai des suées d’acide
Salvia surfer
Qui suis-je ?
Au milieu des nymphéas
Je suis un petit pont
Je suis l’alpha et l’oméga
La rivière et le poisson
Ça y’est j’ai trouvé ma place
L’univers me tient la main
Je fais l’amour avec l’espace
Et l’espace me le rend bien
Je n’ai plus d’corps, je n’ai plus d’nom
Si je suis mort putain c’est bon
J’rentrerai pas à la maison
J’ai plus les clefs d’toute façon
Oui car je suis le
Salvia Surfer
Les étoiles me piquent
Salvia surfer
J’ai des suées d’acide
Salvia surfer
Qui suis-je ?
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9. |
Pénélope
03:02
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Une vielle bécane, le grand ruban
Me traînent en marge de ma ville
Le compte-tour dans le couchant
Je roule sans frime et sans mobile
Pour fuir des adieux déchirants
Sous mes yeux rejoue le film
Juste une larme dans le vent
Juste une larme avant l’exil
Avant l’exil
Avant l’exil
Fermer les yeux quelques secondes
Et se jeter dans l’horizon
Dans le rétro de vieux fantômes
Escortent mon ombre
Comme un clébard errant blessé
Un reste d’instinct de survie
Je m’enfuis pour lécher mes plaies
A l’intérieur tout est détruit
Tout est détruit
Tout est détruit
Ça y’est maintenant je percute
Au fond t’es une brave... petite
Au port assise sur une bitte
J’aurais dit Pénélope
Si t’étais pas une belle…
Ça y’est maintenant j’erre sans but
Tu ne m’attends plus au bord de la jetée
Et pour un autre, tu m’as jeté
Comme une vielle clope
Ouais comme le font les belles…
Je vois ton rire qui en fait trop
Et puis ces mots que tu gardes
Mes mains glacées dans ton dos
Et ton reflet qui se regarde
J’me jetterais bien dans un virage
Tourner d’un coup toutes les pages
J’me jetterais bien dans le décor
Ce qui tue pas se rumine encore
Rumine encore
Rumine encore
Ça y’est maintenant je percute
Au fond t’es une brave... petite
Au port assise sur une bitte
J’aurais dit Pénélope
Si t’étais pas une belle…
Ça y’est maintenant j’erre sans but
Tu ne m’attends plus au bord de la jetée
Et pour un autre, tu m’as jeté
Comme une vielle clope
Ouais comme le font les belles…
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10. |
Trepalium Tremens
03:15
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|||
Six heures t'es sur place seule devant ton casier
Trop tard pour un café la pointeuse le saurait
Finis ta palette, faut vite passer en caisse
Équipière polyvalente oui ça encaisse
Deux ans chez Liddle, c'est dix ans dans ta gueule
Tu caches ton mal de dos car ton chef c'est Goebbels
L'oeil des ressources humaines est rivé sur toi
Car l'armée de réserve en veut à ton contrat
Les codes barres qui défilent lorsque tu fermes les yeux
Ta pause est amputée alors tu fumes par deux
T'as envie d'uriner mais faut pas quitter ton poste
Ta montre n’est pas bloquée non c'est toi qui débloques
Une p'tite caissière
Qu'en a pas l'air
Fais des rêves libertaires
Sous l'oreiller un revolver
Une jolie âme
Sans états d'âme
Fais des rêves pyromanes
Et sous son lit, un jerrican
C'est un jour sans fin aux bras du capital
Ce vampire qui boit ton énergie vitale
Sous anxiolytiques, anti-inflammatoires
Cette bouteille de vin blanc que tu bois tous les soirs
Les collègues de travail qu'on n'a jamais revus
Au bureau des RH portés disparus
Mais surtout la fermer pour garder ton beurre
Tu pourrais bien regretter tes 10 balles de l'heure.
Toi tu rêves d'évasion qu'on t’emmène loin d'ici
Mais tu restes prolo t'emballe pas ma jolie
Les fins de mois plus rien pour l’ascension sociale
Aucune échappatoire, jusqu'à ta pierre tombale
Une p'tite caissière
Qu'en a pas l'air
Fais des rêves libertaires
Sous l'oreiller un revolver
Une jolie âme
Sans états d'âme
Fais des rêves pyromanes
Et sous son lit, un jerrican
Puis les clients masqués un jour sont arrivés
Les queues interminables, les rayons pillés
L'angoisse au fond des yeux qui disait pandémie
Mais le droit de retrait, c'est pour les CDI
Pas de gants ni de masques, un chèque de 1000 balles
C'est le prix de ta vie sur l'marché libéral
Le politique l'a dit : « tu ne dois pas déserter »
Main dans la main la lutte des classes est terminée
Une petite quinte de toux, une fièvre légère
Tu termines ta journée, hôpital puis cimetière
T'aurais bien fait graver si seulement t'avais su
Sur ton marbre funéraire : le travail tue
Le travail tue
Une p'tite caissière
Six pieds sous terre
Fais des rêves libertaires
Sous l'oreiller un revolver
Une jolie âme
Sous l'macadam
Fais des rêves pyromanes
Et sous son lit, un jerrican
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Café Racer Paris, France
Café Racer est un groupe de punk-rock de Paris.
Thomas Stehlin: voix, guitare.
Gabriel Morales: basse, voix.
Paul Toussaert-Gray: batterie, voix.
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